• VISON D'ELEVAGE (Mustela vison)

    Durée de vie : 7 à 16 ans suivant le traitement des peaux et si c’est un male ou une femelle (plus fragile).
    Á partir de l'espèce nord-américaine, 130 couleurs fixées génétiquement par la sélection, 60 % du marché de la fourrure. La production mondiale en 2004 représente 35 millions de peaux. Le Danemark est le premier producteur mondial de vison d’élevage. Avec une fourrure particulièrement dense et légère, le vison est la plus courante des espèces dans les élevages. La gamme des couleurs naturelles est étendue. Cette fourrure se travaille de multiples façons, rasée, éjarrée, tricotée et teintée dans de nombreuses nuances. Manteaux, vestes, accessoires, parements, ….

    Le vison américain appartient à la grande famille des mustélidés, tout comme quelques autres animaux à fourrure tels que le putois, la martre, la belette et l’hermine. Le vison fut, au cours des siècles passés, chassé en Amérique du Nord par des Indiens et des trappeurs européens. L’intérêt pour la fourrure grandit pendant cette période. Finalement certaines espèces furent chassées à outrance. À côté des efforts faits pour régulariser la chasse, on commença à élever des visons aux Etats-Unis. Il n’est pas douteux que l’élevage et la domestication de beaucoup d’animaux à fourrure sélectionnés ont contribué à la conservation à l’état sauvage de différentes sortes de ces animaux dans le monde.

    Le premier rapport documenté connu concernant l’élevage des visons vient des Etats-Unis. Deux personnes, T.D. Philips et W. Woodcock, possédaient un élevage de visons sur les rives du lac Casadacka dans la partie nord de l’état de New-York. Le début de cet élevage date de la guerre civile américaine qui eut lieu vers 1860. De 1866 à 1887, les frères Patterson créèrent un élevage de visons près de Richmond Hill au Canada. À partir de là, on peut suivre la trace des élevages de visons jusqu’à nos jours. Pendant la première décennie, l’élevage évolua lentement. Il fallait d’abord élever de grandes quantités d’animaux. Plus tard, au début du 20ème siècle, les élevages de visons se multiplièrent très rapidement en Amérique du Nord. Vers 1920, les premiers visons furent expédiés vers l’Europe, surtout en Scandinavie. D’autres élevages démarrèrent également au Canada et en Russie.

    C’est exclusivement le vison sauvage américain qui a servi de base pour les élevages actuels. Il est vrai qu’un vison commun (Mustela lutreola) existait en Europe, surtout au centre et à l’Est. C’était un animal plus petit que son cousin américain. Ce vison commun eut, en beaucoup d’endroits, des difficultés à survivre. Cultures, urbanisation ou pollution de l’eau l’ont fait disparaître de plusieurs de ses lieux d’origine. Les visons sauvages américains qui servirent de base pour les élevages furent surtout capturés au cours du 19ème siècle et au début du 20ème siècle. Encore actuellement, les visons sauvages vivent en grandes quantités dispersés dans leurs territoires, en Alaska et dans le Nord du Canada. Cette dispersion atteint même quelques états du sud des Etats-Unis, mais n’arrive pas à la frontière mexicaine.

      Le vison commun d'Europe (Mustela lutreola)

    Le vison d’élevage, grâce à une sélection sévère et aux meilleurs soins, a atteint le double de la taille du vison sauvage américain. Des dizaines d’espèces de couleurs différentes sont nées, naturelles ou par mutations. Des espèces de couleurs qui pourraient difficilement survivre à l’état sauvage. Trop voyants ! En Scandinavie, on recensa une trentaine de gênes dominants ou récessifs. La connaissance de ces gênes permet de créer des visons de différentes couleurs par croisement, de les sélectionner et de les reproduire à nouveau.

    Le vison est l’animal qu’on élève le plus. La production mondiale varie autour de 25 millions de peaux par an. Surtout au Danemark où les élevages sont fortement répandus. Le Danemark représente à lui seul plus de la moitié de la production mondiale. Dans tous les pays scandinaves, l’élevage des animaux est fortement lié à l’agriculture traditionnelle. Près de 80% des fermes d’élevages de visons se trouvent à proximité d’exploitations agricoles variées où, à côté de ces fermes d’élevage, existent aussi des cultures de céréales, de l’agriculture ou encore des élevages de bétail. Ce qui donne une chance à plusieurs exploitations agricoles de survivre dans ces régions où les hivers sont longs et sombres. La plupart de ces pays ont aussi une importante industrie poissonnière. Les déchets de poisson se laissent facilement transformer en nourriture pour visons. La nourriture du vison se compose surtout de déchets de poisson et de viande, surtout de volaille, que des usines spécialisées transforment en nourriture.

    L’effet secondaire est positif car ces traitements de déchets aident à alléger le prix de consommation du poisson et de la viande et à réduire les montagnes de déchets de viande et de poisson !
    L’élevage des visons empêche le retour de la chasse à outrance et des prix fantaisistes qui, au cours des siècles écoulés, étaient néfastes pour certaines espèces d’animaux.

    Jarres doux, légers, lustrés sur un duvet fourni et doux. Les peaux femelles sont plus petites, douces et soyeuses que les peaux mâles. Pour un look sportif, le vison est teint et rasé. Il est réputé pour sa durée. La fourrure de vison rassemble, à elle seule, tous les avantages.

    Dans la plupart des pays, même en France, il existe des élevages de vison. Les plus nombreux se trouvent au Canada, en Russie, en Scandinavie et aux ETATS-UNIS. Chaque production nationale présente différentes gammes de qualité très spécifiques. Les élevages des pays où l’hiver est très froid et qui possèdent un type de climat continental (grandes variations de températures entre l’hiver et l’été) sont favorisés. En outre, les pays qui ont une grande production offriront proportionnellement plus de belles peaux sur le marché.

    Par un long travail, par des recherches scientifiques et par le jeu du hasard, la gamme des coloris naturels du vison s’est très étendue. La plupart des visons sont présentes au public par le nom de leur couleur souvent associée à la marque des éleveurs ayant crée ainsi un label. 

    Le label est une garantie d’origine et non un critère de qualité. Il peut être présomption de qualité, seulement quand la garantie d’origine est connue c’est-à-dire la provenance de la sélection faite pour la plupart du temps des grandes marques d’élevage de visons  avant la mise en vente de leur production.

    Le cours du prix du vison se décide par des ventes aux enchères. L’offre et la demande sont influencées par la mode et par le goût différent de chaque pays. Les ventes aux enchères ont lieu dans les différents marchés internationaux. Les peaux brutes sont exposées à l’examen des acheteurs. En général, les peaux sont vendues par lots.

    Pour reconnaître une belle peau de vison, il faut de l’œil et du toucher. Les critères essentiels de sélection sont la densité du poil à la surface de la bourre, le brillant, l‘éclat et la pureté de la couleur, la souplesse et la légèreté du cuir.


    Sources : www.federationnationaledelafourrure.fr

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  • Ici, vous verrez des photos vous présentant les différentes couleurs de visons que je connais.
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  • Voici les photos de l'élevage d'ou viennent mes visons. C'est parfois difficile à voir pour certains, ce que l'on voit sur les cages est la nourriture qui est posée congelée au dessus et que les visons mangent au fur et à mesure. Il est difficile pour nous de juger de l'hygiène quand on parle délevage de milliers de vison, comparativement à des élevages porcins ou avicoles, les conditions sont bien meilleures. Même si je dois avouer que je ne cautionne pas du tout l'industrie de la fourrure...
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  • Juste une petite galerie montrant les potes de lotsë à leur arrivé...
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  • Voici les autres visons parents plus ou moins lointain des miens à qui j'ai donner un autre futur que sur un mantean ainsi que des visons venant d'amis...
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